Jude Law invité à remettre le Turner Prize 2012
Jude Law invité à remettre le Turner Prize 2012
Chaque année depuis 1984, la Tate Britain décerne un prix d’art contemporain, le Turner Prize, à un artiste de moins de cinquante ans évoluant en Grande-Bretagne.
Loin de la confidentialité du jeune prix Marcel-Duchamp, notre équivalent Français inauguré en 2000 et remis annuellement en clôture de la FIAC, le Prix Turner est considéré depuis sa création comme une distinction majeure sur la scène artistique européenne et suscite un réel buzz dans les medias outre-manche.
En 1991, Channel 4, une chaîne généraliste indépendante (intégrée depuis au service public), devient commanditaire principal de l’événement et entreprend sa diffusion avec en point d’orgue la retransmission en direct de la remise du prix.
Outre cette couverture « live » du moment fatidique, la chaîne diffuse une série de programmes courts permettant aux téléspectateurs de découvrir les artistes sélectionnés ainsi que leurs travaux. L'ambition Channel 4 est «de sortir l’art des galeries pour l’emmener dans les living-rooms».
Événement à la notoriété grandissante, Jude Law fut chargé de remettre le prix pour l’édition 2012, l’acteur n’hésitant pas à profiter de l’occasion pour critiquer la politique culturelle britannique.
Une démarche de ce type, qui a la bonne idée d'associer culture et divertissement, pourrait grandement bénéficier au prix Marcel-Duchamp en termes d’image et de notoriété.
Teaser humoristique pour la retransmission de l’édition 2009
Présentation de l'édition 2012 sur Channel 4
PEINTRE, ECRIVAIN, PRIX GONCOURT
« C’est la même main qui écrit et qui peint : l’une trace la mémoire, l’autre la lumière. »
Peintre depuis toujours, écrivain couronné du prix Goncourt, Tahar Ben Jelloun explore depuis des décennies les territoires de l’émotion et de la mémoire. Entre mots et couleurs, son exposition au Musée Mohammed VI d’art moderne et contemporain à Rabat a révélé au grand public l’unité profonde de cette double pratique.
L’exposition au Musée Mohammed VI à Rabat a révélé au public combien vos mots et vos couleurs dialoguent. En quoi cette mise en regard a-t-elle, selon vous, éclairé votre imaginaire de manière singulière ?
Tahar Ben Jelloun : L'exposition au Musée Mohammed VI d'art contemporain et moderne a été pour moi une consécration, une sorte de légitimité dont l'écrivain avait besoin pour exercer son nouveau mode de création.
Lire la suite >>>DIRECTRICE DE LA 46 ST-PAUL GALLERY
« Saint-Paul-de-Vence est une destination incontournable de l’art contemporain. »
À la tête de la galerie 46 St-Paul, Annabelle Audren incarne une nouvelle génération de galeristes pour qui la Côte d’Azur, plus qu’un décor, est un territoire d’expérimentation curatoriale. Elle défend une approche ouverte et exigeante, mêlant artistes émergents et confirmés, art et design, ancrage local et rayonnement international.
Avant d’ouvrir la galerie 46 St-Paul, vous avez dirigé la Fondation CAB. En quoi cette expérience, à la croisée de l’institution et du lieu privé, a-t-elle influencé votre vision du rôle d’une galerie aujourd’hui ?
Annabelle Audren : Cette expérience m’a offert plusieurs perspectives que je m’efforce de perpétuer aujourd’hui au sein de la galerie. Tout d’abord, l’importance de favoriser un dialogue entre artistes émergents et établis.
Lire la suite >>>DIRECTRICE DU MUSÉE D’ART MODERNE DE FONTEVRAUD
« Un lieu millénaire plus une collection moderne, font un musée singulier »
© CHRISTOPHE MARTIN
Au cœur de l’Abbaye royale de Fontevraud, l’une des plus vastes d’Europe, un musée d’art moderne est né. Porté par la collection Cligman, il propose un dialogue inédit entre patrimoine millénaire et créations modernes. Dominique Gagneux, sa directrice, défend un projet exigeant et ouvert : faire résonner la mémoire des pierres avec la vitalité de l’art moderne et contemporain.
Qu’est-ce qui fait, selon vous, la singularité du musée d’Art moderne de Fontevraud dans le paysage culturel français ?
Dominique Gagneux : Ce qui fait d’abord la singularité du musée, c’est sa localisation au cœur de l’Abbaye royale de Fontevraud. On n’a pas d’équivalent, à ma connaissance, d’un musée créé ex nihilo à partir d’une collection privée, sans lien historique ni affectif avec le site, et installé dans un monument d’une telle ...
Lire la suite >>>PRESIDENTE DU CONSEIL D’ADMINISTRATION DES RENCONTRES D’ARLES
« La photographie nous aide à comprendre et à faire évoluer le monde »
À Arles, la photographie n’est pas qu’un festival : c’est un langage commun, un moteur de création et un lien vivant avec un territoire. Dans cet entretien, Françoise de Panafieu revient sur l’ambition internationale, l’ancrage local, les mutations de l’image et l’audace nécessaire pour demain.
En quoi les Rencontres d’Arles incarnent-t-elles à la fois une ambition culturelle internationale et une aspiration profondément ancrée dans le territoire arlésien ?
François de Panafieu : Les Rencontres d’Arles possèdent une singularité rare : elles sont à la fois un événement d’envergure mondiale et une manifestation profondément enracinée dans leur territoire d’origine. C’est un équilibre délicat, mais qui fait toute leur force.
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Restitution des œuvres d’art : « Il est urgent de réinventer une nouvelle forme de gouvernance culturelle »
Par FRANÇOIS BLANC
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"Bien communiquer est un art à forte valeur ajoutée"
Par FRANÇOIS BLANC
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