
François Blanc, fondateur de Communic'art est le conseiller d'Arteïa, logiciel de catalogage ultime pour gérer une collection d’œuvres d’art.
Créé par des collectionneurs d’art pour des collectionneurs d’art, Arteïa prend en compte toutes les questions de gestion des œuvres, de leur documentation et de leur valorisation.
Ainsi, le célèbre éditeur Cahiers d’Art a fait appel à la technologie d’Arteïa pour éditer, sous la marque Raisonline, des catalogues raisonnés numériques, aux données sécurisées par la blockchain.
Arteïa est porteur de nombreux développements qui stimuleront la confiance dans le marché de l’art.
Quels sont les points forts d’Arteïa, logiciel de catalogage ultime pour gérer une collection d’œuvres d’art ?
François Blanc : Arteïa s'inscrit dans une tendance plus large d'intégration technologique dans les échanges d’informations et d’œuvres dans le marché de l’art.
Ces technologies rendent l'information complexe très facilement disponible à la fois pour les professionnels et les débutants du monde de l'art.
Arteïa est un outil de gestion de collections d’art. Il permet aux collectionneurs d’art de cataloguer tous les éléments concernant l’origine, le lieu, le statut et la valorisation de leurs œuvres d’art.
Grâce à une équipe dédiée de 25 développeurs travaillant sur le projet depuis 3 ans, Arteïa offre de meilleures fonctionnalités que toute autre solution dans le même domaine.
Pouvez-vous nous parler de votre parcours et de ce qui vous a amené à conseiller Arteïa?
François Blanc : En 2004, j'ai fondé Communic'Art comme agence de communication globale pour répondre aux besoins des professionnels de la culture, de l’art, du design et de l’architecture, en termes de stratégies de communication.
L’idée est de bien établir le discours autant que les moyens puis de déployer en cohérence la communication par des relations presse, une forte exposition sur les réseaux sociaux et l’internet, une projection à l’international et des éditions de catalogues et de monographies distribuées en librairies et sur les grands sites de vente en ligne.
La même année, j'ai également lancé Archipresse Media Consulting, une agence de communication écrite print et web, qui conseille les éditeurs de presse et édite pour les entreprises, des magazines et des systèmes d’information on line à destination de leur clientèle ou de leurs personnels.
Je suis à la fois un collectionneur et un professionnel de la communication et du marketing avec une connaissance approfondie des questions liées au marché de l'art, en France et à l'étranger.
Autant d’arguments qui ont fait que les fondateurs d’Arteïa, Philippe Gellman(CEO), Marek Zabicki (CTO) et Olivier Marian (CSO) ont trouvé avantage à ce que Communic’Art les accompagne dans leur développement.
Quel impact pensez-vous qu'Arteïa, logiciel ultime de catalogage pour gérer une collection d’œuvres d’art, pourrait avoir sur le monde de l'art ?
Arteïa a pour vocation de permettre aux collectionneurs d’art de prendre la pleine mesure de leurs décisions concernant la gestion de leurs œuvres d’art, l'acquisition de nouvelles pièces et le développement de leur collection.
Tout ce qui va dans le sens d’une meilleure gestion par les collectionneurs des oeuvres d’art acquises participe d’une maturation du marché qui ne peut être que profitable à son établissement durable.
C’est ce qu’ont bien compris les investisseurs, que sont Hugues et Marie Taittinger, la famille Marian, parmi d’autres, pour un total de 21 investisseurs tous collectionneurs d’art.
On le voit, les technologies sont de plus en plus présentes et utilisées dans le monde de l’art et jouent, comme Arteïa, un rôle croissant dans l’évolution des pratiques du marché, qu’en pensez-vous ?
François Blanc : On relève dans le Rapport Hiscox 2019 sur le marché de l’art en ligne que « le manque de transparence continue de susciter l’inquiétude des collectionneurs ».
Or 84 % des collectionneurs interrogés (contre 45 % en 2017) considèrent que la technologie est à même d'améliorer la traçabilité des œuvres d’art, notamment grâce aux systèmes ancrés dans la blockchain.
55% des acheteurs d’art en ligne interrogés ont répondu qu’ils prévoyaient d’acheter plus d’œuvres d’art dans les 12 prochains mois, ce qui constitue une hausse par rapport à 2018 (52%).
Selon les perspectives de croissance, il est estimé que le marché de l’art en ligne pèsera 9,32 milliards de dollars à l’horizon 2024.
Instagram continue d’être le réseau social le plus prisé du monde de l’art, 65% des personnes interrogées ayant déclaré qu’il constitue leur réseau social privilégié pour tout ce qui a trait à l’art.
Le contrôle de la provenance et l’enregistrement de la propriété pour le marché de l’art et les objets de collection constituent l’utilisation la plus pertinente de la blockchain dans le marché de l’art à l’heure actuelle...
Arteïa s’inscrit dans cette tendance et est aujourd’hui un exemple manifeste de l’apport positif des technologies à un marché dont le développement durable repose sur la confiance des acheteurs.
Pour la première fois, une solution de catalogue raisonné digital ancré dans la blockchain sera mise en place par l’éditeur Cahiers d’Art et Arteïa. Quelle est l’idée ?
François Blanc : Cahiers d’Art, éditeur historique de catalogues raisonnés a fait appel à la technologie d’Arteïa, logiciel de catalogage ultime pour gérer une collection d’œuvres d’art.
Fondé en 1926 par Christian Zervos au 14 rue du Dragon en plein cœur de Saint-Germain-des-Prés, Cahiers d’Art, dirigé par Staffan Ahrenberg, est éditeur des catalogues raisonnés de référence de Pablo Picasso, Ellsworth Kelly et Frank Gehry.
Alliance uniquede la technologie d’Arteïa et du contenu premium de Cahiers d’Art, Raisonline est une solution de catalogue raisonné digital ancré dans la blockchain, appelée à devenir, je le crois, un standard de référence pour les acteurs du marché de l’art, les artistes et les collectionneurs.
Quelles sont les avancées permises par l’introduction de ces technologies avancées dans la production de catalogues raisonnés ?
Cette solution permet de stocker de manière totalement sécurisée sur la blockchain l’existence et la provenance des œuvres d’art, avec des informations validées directement par les artistes ou par leurs ayants droit.
Grâce à l’alliance unique de la technologie d’Arteïa et du contenu sécurisé
premium de Cahiers d’Art, pour la première fois, un standard de catalogue raisonné digitalisé dans la blockchain peut être proposé aux acteurs du marché de l’art, aux artistes et aux collectionneurs.
C’est la technologie d’Arteïa, solution de catalogage hyper sécurisée, aboutie, intuitive, qui facilite le recensement, la visualisation, la logistique, l’optimisation financière et le partage des collections tout en garantissant la confidentialité totale pour le collectionneur qui a permis cette avancée.
Professionnels et collectionneurs et au premier chef les artistes, sont bien les bénéficiaires directs de ces avancées technologiques.
Arteïa est aujourd’hui un logiciel de catalogage de collections d’œuvres d’art, mais l’ambition est bien aussi d’offrir aux collectionneurs de faire vivre leur collection au gré d’échanges et de transactions facilités ?
François Blanc : J’ai toujours pensé qu’un système permettant aux collectionneurs d'art d'interagir entre eux pour vendre et acheter des œuvres sans être pénalisés de 40 à 50% - écart souvent constaté entre le prix payé par l’acheteur et le montant perçu par le vendeur - serait bienvenu.
Cet écart, comprenant, commissions, frais et taxes est le coût de l’intermédiation. Faire baisser ce coût serait une perspective intéressante susceptible de fluidifier les échanges dans ce que l’on appelle le second marché.
Cela ne concerne pas a priori les œuvres les plus chères mais répond à la masse d’oeuvres possédées par les collectionneurs d’art.
Beaucoup, sur le marché, s'intéressent à cette possible pratique permise par l’intégration des technologies sécurisées par la blockchain rendant le second marché de l'art contemporain plus fluide et par là-même plus vertueux. Ce serait très profitable pour le premier marché qui a besoin de collectionneurs confiants.
Quelles sont les conditions nécessaires pour qu’une fluidité du second marché profite au premier marché ?
La transparence de l'information garantie par Arteïa permet une relation sécurisée au sein de la communauté de collectionneurs d’art qui y sont reliés.
Profitant de son avancée technologique, il y a pour Arteïa une possibilité d’écrire une nouvelle page favorable à une évolution des supports du marché tout à fait utile pour les nombreux collectionneurs qui veulent faire vivre leur collection au gré d’échanges et de transactions facilités.
Ce qui est bon pour le second marché sera bon pour le premier marché. Tous les opérateurs y trouveront leur compte. Arteïa y travaille.
PRESIDENTE DU CONSEIL D’ADMINISTRATION DES RENCONTRES D’ARLES
« La photographie nous aide à comprendre et à faire évoluer le monde »
À Arles, la photographie n’est pas qu’un festival : c’est un langage commun, un moteur de création et un lien vivant avec un territoire. Dans cet entretien, Françoise de Panafieu revient sur l’ambition internationale, l’ancrage local, les mutations de l’image et l’audace nécessaire pour demain.
En quoi les Rencontres d’Arles incarnent-t-elles à la fois une ambition culturelle internationale et une aspiration profondément ancrée dans le territoire arlésien ?
François de Panafieu : Les Rencontres d’Arles possèdent une singularité rare : elles sont à la fois un événement d’envergure mondiale et une manifestation profondément enracinée dans leur territoire d’origine. C’est un équilibre délicat, mais qui fait toute leur force.
Lire la suite >>>MÉCÈNE, COLLECTIONNEUR, ENTREPRENEUR
« Privé et public doivent s’unir pour créer du lien par l’art »© Uhoda
Actionnaire principal du groupe belge Uhoda, Stephan Uhoda est un entrepreneur, collectionneur et mécène. Il invite les entreprises à participer au décloisonnement de l’art contemporain en favorisant, dans les lieux publics, un dialogue entre les artistes et le grand public.
Il relève aussi la nécessité de revoir le modèle de financement culturel en y associant davantage le monde entrepreneurial et en sensibilisant le monde politique.
Lors des Jeux Olympiques de Paris 2024, vous avez soutenu l'installation de Laurent Perbos, « La beauté et le Geste » exposée sur les marches de l'Assemblée Nationale.
Avant cela, vous aviez produit la verrière colorée de Daniel Buren à la gare des Guillemins à Liège. Pourquoi est-t-il essentiel pour vous, en tant que mécène, de promouvoir ainsi le dialogue entre l'art contemporain et le public ? ...
Lire la suite >>>PRESIDENT DE L'AICA-FRANCE
« La critique d’art d’aujourd’hui écrit l’histoire de l’art de demain. »© AICA-FRANCE
Dans un monde de l’art toujours plus foisonnant, la critique reste une boussole précieuse. Mais à quoi sert-elle vraiment aujourd’hui ? Comment éclaire-t-elle le regard des publics et dialogue-t-elle avec l’histoire de l’art ? Fabien Simode, président de l’AICA-France, partage sa vision d’une discipline en pleine mutation, entre nouveaux enjeux, liberté de ton et reconnaissance d’un métier souvent méconnu.
Lire la suite >>>CO-FONDATRICE DE BIENALSUR
« Nous construisons une cartographie transnationale de l’art contemporain »© Bienalsur
Depuis dix ans, vous réinventez, avec BIENALSUR, le modèle traditionnel de la biennale d’art contemporain. Première biennale véritablement transnationale au monde, elle rassemble aujourd’hui les œuvres de plus de 400 artistes, répartis dans 78 villes et 34 pays. Fidèle à son engagement en faveur d’un humanisme contemporain, BIENALSUR ne demande pas au public de venir à elle : c’est BIENALSUR qui va à la rencontre du public.
BIENALSUR a été lancée il y a dix ans depuis une université publique argentine, l’UNTREF. Quelles étaient vos ...
Lire la suite >>>Par FRANÇOIS BLANC
Toutes ses contributions >>>
Par FRANÇOIS BLANC
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