
AU TEMPS DU CORONAVIRUS, COMMUNIC'ART DONNE LA PAROLE À SES CLIENTS.
En cette période de confinement, quelles sont les actions que mène YellowKorner pour poursuivre son activité ?
En cette période de confinement, YellowKorner a dû fermer un grand nombre de ses galeries pour respecter toutes les mesures qui sont quasiment les mêmes dans tous les pays où nous sommes présents. Sur les 120 galeries du réseau, nous avons fermé 100 galeries. Nous avons des lors décidé d’être très actif sur Internet avec quelques actions tel que les Frais de ports offerts à tous les clients pour une commande en ligne, un service de chat et de conseil en ligne, et aussi un reversement de 10 % de notre chiffre sur toutes les nouveautés au profit du fonds de l’OMS, l’Oganisation mondiale de la santé.
Comment maintenez-vous le lien avec vos artistes photographes ?
Nous gardons un lien très étroit avec nos photographes. Paradoxalement, ce lien est beaucoup plus fort pendant cette période de confinement et beaucoup plus étroit, car la plupart de nos photographes sont assignés à résidence avec beaucoup de temps pour eux. Ils ont ainsi la possibilité de chercher dans leurs archives mais aussi de travailler sur des post-productions. C’est aussi une période propice pour réfléchir avec eux à de nouveaux projets.
Comment considérez-vous le rôle de la photographie dans ce contexte de crise sanitaire ?
Pendant cette crise sanitaire, la photographie a plusieurs rôles. Le premier d’entre eux est, bien sûr, de nous informer en nous montrant des images de ce qui se passe de par le monde. Quelques actions sont assez intéressantes ; je pense notamment à celle d’Oliviero Toscani qui, avec de nombreux médias italiens, à lancé à tous les photographes un appel pour que chacun d’entre eux fasse un autoportrait en confinement. Je suis aussi beaucoup de photographes sur Instagram et j’apprécie notamment le compte d’Éric Bouvet, qui signe en ce moment de très touchants reportages sur le corps hospitalier.
Quelles leçons tirez-vous de cette expérience inédite et quel impact aura-t-elle selon vous sur l’activité de YellowKorner ?
Nous avons connu par le passé quelques péripéties tel que le mouvement des Gilets jaunes qui nous a impactés en France ou encore les manifestations de Hong Kong où nous avons quatre galeries. La situation aujourd’hui est juste hallucinante, comme pour tout le monde, avec plus de 90 % de notre réseau fermé et un grand nombre de nos collaborateurs en chômage partiel. Nous avions déjà sur le net une véritable présence avec un site Internet performant, et nous allons comme beaucoup travailler davantage le digital et envisager toutes les synergies possibles avec nos galeries.
Quels sont les projets à venir pour YellowKorner ?
Un des gros projets de YellowKorner pour les années à venir est la refonte totale de notre concept de galerie que nous voulons moderniser et adapter afin de répondre à toutes les aspirations et à toutes les attentes actuelles. Nous voulons travailler les synergies entre le digital et nos galeries et nous voulons continuer bien entendu à promouvoir la jeune génération de photographes.
DIRECTEUR DU MO.CO. MONTPELLIER CONTEMPORAIN
"Montrer la force d’un art contemporain exigeant et populaire"
Critique d’art, commissaire d’exposition, spécialiste en art contemporain, Numa Hambursin prendra ses fonctions à la tête du MO.CO. cet été. Il est attaché à promouvoir une culture de l’art contemporain exigeante et populaire. Il détaille sa vision d’une institution originale et sa mission de faire rayonner l’art contemporain dans Montpellier d’abord, et très au-delà…
À quelques semaines de votre prise de fonction, comment abordez-vous l’animation combinée d’une école des beaux-arts, d’un centre d’art et d’un lieu d’exposition, les trois entités du MO.CO. à Montpellier ?
Numa Hambursin : Mon mandat débute le 1er juillet, mais je suis déjà au travail. Le MO.CO. est une jeune institution, fragilisée par la pandémie, comme toutes les institutions culturelles.
Lire la suite >>>DIRECTEUR D’ART PARIS
"Art paris accueille les plus grandes galeries sans snober les galeries d’auteur"
En pleine préparation de l’édition 2021, qui se tiendra du 8 au 11 avril, le directeur d’Art Paris se réjouit d’accueillir plusieurs galeries internationales d’importance. Profitant de l’attraction nouvelle de Paris, Guillaume Piens fait subtilement évoluer le positionnement de l’événement, en valorisant l’image de « foire régionale » tout en renouant avec la pointe avancée de l’art contemporain.
Selon vous, pourquoi Art Paris enregistre-t-elle l’inscription de galeries prestigieuses, qui snobaient votre foire ?
Guillaume Piens : Il y a eu tout d’abord le succès de l’édition de septembre 2020, qualifié d’«insolent » par le Journal des Arts. Nous avons montré qu’il était possible d’organiser une grande foire par temps de pandémie, en tenant contre vents et marées. Nous récoltons les fruits de cette ténacité et ...
Lire la suite >>>Artiste
"Instagram m’a permis de vendre une série complète à une grande collectionneuse américaine"
Son exposition personnelle au Centre Matmut pour les arts, en Normandie, a temporairement fermé ses portes en raison de la pandémie. Qu’importe, l’artiste qui se joue de la photo entretient un lien de complicité avec ses followers, via son compte Instagram. Une visibilité autonome, construite avec méthode, qui lui servira pour trouver une galerie.
Votre premier post sur Instagram date du 30 octobre 2015. Comment avez-vous deviné l’importance de ce réseau social, dans le monde de l’art ?
Sabine Pigalle : Je n’ai rien deviné du tout ! A l’époque, j’alimentais ma page Facebook, ouverte en 2008 et je ne voyais pas l’intérêt de migrer vers un autre réseau social.
Avant d’en prendre conscience, j’ai observé, j’ai tâtonné. Mes premiers posts parlaient surtout de la Normandie où je vis, de mes amis et des ...
Lire la suite >>>COLLECTIONNEUSE
"Le mécénat privé apporte une singularité qui manquerait aux institutions publiques"
Pour sa première action de mécénat, la collectionneuse Sophie Javary a choisi une œuvre d’Agnès Thurnauer. En permettant l’installation des "Matrices/Chromatiques" au musée de l’Orangerie, pour dix ans, elle offre une visibilité à une femme artiste et, au public, une réflexion contemporaine sur le langage.
En pleine crise sanitaire et économique, vous venez de financer une importante pièce d’Agnès Thurnauer pour le musée de l’Orangerie. Quel déclic a fait, de la collectionneuse que vous étiez, une mécène ?
Sophie Javary : Le goût de l’art contemporain m’est venue, adolescente, lors de stages de poterie au chateau de Ratilly. Grâce aux époux Pierlot, qui organisaient des expositions dans ce château bourguignon du 13ème siècle, j’ai découvert Genevieve Asse, Viera da silva. Calder. Arpad Szenes.
Lire la suite >>>Par FRANÇOIS BLANC
Toutes ses contributions >>>
Par FRANÇOIS BLANC
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