
AU TEMPS DU CORONAVIRUS, COMMUNIC'ART DONNE LA PAROLE À SES CLIENTS.
La 65e édition du Salon de Montrouge est reportée à 2021. Un moment difficile ?
Ami Barak : Comme beaucoup d’autres acteurs du monde de l’art, nous sommes fortement impactés par la crise que nous traversons. À cause des incertitudes concernant la reprise des activités, nous avons été contraints de reporter au printemps 2021 la 65e édition du Salon de Montrouge, qui devait avoir lieu du 25 avril au 20 mai 2019.
Avec Marie Gautier et le comité, nous avions sélectionné 50 jeunes artistes internationaux. Cette sélection artistique restera inchangée en 2020 puisque les artistes ont candidaté, ont été sélectionnés selon plusieurs critères et ont fourni le travail nécessaire. Tout était prêt pour la mise en place et l’inauguration du salon : la scénographie, l’identité visuelle, le catalogue, les cartels, etc… Nous avons été stoppés en plein élan…
Comment maintenez-vous le lien avec les communautés du Salon de Montrouge, et notamment les artistes ?
AB : Nous continuons à communiquer sur le site du salon, sur les réseaux sociaux et auprès de la presse, notamment sur son report, et nous sommes bien sûr en lien très régulier avec tous les artistes sélectionnés.
Nous sommes également en train de réfléchir avec la Ville de Montrouge à comment mettre en place des initiatives pour confirmer, quand cela sera possible, à nos communautés que ce n’est qu’un report, que la politique de soutien artistique de la Ville de Montrouge est toujours très forte et très active. Le salon reste un des événements phares et historiques, qui fait partie de l’ADN de la ville.
Comment considérer le rôle de la culture et de l’art dans ce contexte de crise sanitaire et de confinement ?
AB : En ce moment, dans le secteur de l’art contemporain, tout le monde ouvre une « fenêtre virtuelle » : visites en ligne, vidéos…, tout est mis en place pour maintenir le lien avec le public et continuer à rester visible, mais c’est une façon différente d’appréhender et d’apprécier l’art sur un écran ou un téléphone.
Personnellement, je profite de toutes les opportunités qui s’offrent à nous en cette période de confinement et les propositions sont multiples : séries TV, documentaires, spectacles de danse…, tout est à portée de clic, c’est très positif. On nous offre des choses assez épatantes !
Pour les acteurs du marché de l’art comme moi, cette abondance de culture est ce qui nous maintient à la surface de l’eau, elle a un rôle fondamental, existentiel…
Quelles leçons tirez-vous de cette expérience inédite et quel impact aura-t-elle selon vous, dans le secteur de l’art contemporain ?
AB : Je ne tire pas encore de leçon, car j’en suis incapable aujourd’hui, mais je pressens des jours très difficiles à venir, économiquement parlant. Tout a été figé, a implosé… Un retour à la case départ est impossible.
Quels sont vos projets à venir après le confinement ?
AB : Tout d’abord, la 65e édition du Salon de Montrouge du 24 avril au 18 mai 2021 au Beffroi, où le public pourra découvrir en accès libre une multiplicité de propositions artistiques : photographies, peintures, sculptures, dessins, vidéos, performances et installations.
J’ai personnellement d’autres projets curatoriaux mais qui sont pour la plupart reportés. Je continue à travailler mais je ne sais pas encore dans quelle mesure ces projets auront lieu.
BÉATRICE SALMON, DIRECTRICE DU CNAP
"La présence artistique repousse les murs, ouvre à d’autres horizons"
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En cette période de confinement, quelles sont les actions que le Cnap, vous-même et votre équipe, ont menées pour poursuivre vos activités dédiées à l’ensemble des acteurs du secteur des arts visuels ?
Béatrice Salmon : La gestion physique de la collection du Fonds national d’art contemporain a dû s’interrompre, du fait de l’impossibilité des équipes d’être présentes pour poursuivre le travail des prêts et dépôts. Nous restons cependant à l’écoute de nos partenaires pour les accompagner dans leurs projets de reports ou pour veiller à la bonne conservation des œuvres pendant ce temps suspendu créé par la crise sanitaire.
Lire la suite >>>CÉCILE VERDIER, PRÉSIDENTE DE CHRISTIE’S FRANCE
"Un nouvel outil de promotion des ventes online ou classiques par semaine"
Actif online depuis presque 10 ans, Christie’s a accéléré la digitalisation de ses ventes et de sa communication. La crise, explique Cécile Verdier, permet d’installer sans délai, en accéléré, les outils pertinents qui seront les standards de demain, et toucher ainsi de nouveaux publics.
L’implantation mondiale de Christie’s a-t-elle aidé Christie’s France à prendre la mesure de l’épidémie, puis, lorsque le confinement a été imposé, à communiquer en interne et en externe ?
Cécile Verdier : Le fait d’être une maison de taille internationale, présente en Asie, nous a permis d’avoir une vision très en amont de la situation et de pouvoir utiliser en France des méthodes déjà mises en place par nos collègues dans nos bureaux en Chine et à Hong Kong.
Lire la suite >>>FRANÇOIS HÉBEL, DIRECTEUR DE LA FONDATION HENRI CARTIER-BRESSON
"Espérons que le manque crée l’envie"
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En cette période de confinement, quelles sont les actions menées par la Fondation Henri Cartier-Bresson par vous et votre équipe pour poursuivre vos activités ?
François Hébel : Une légère présence sur les réseaux sociaux, sans submerger les lecteurs. Nous utilisons les « Perles des archives » et quelques documents intéressants pour mieux faire connaître Henri Cartier-Bresson avec des textes courts.
En quoi est-ce important pour vous de maintenir le lien avec vos communautés et vos publics ?
FH : C’est le rôle pédagogique de la Fondation, une de ses principales raisons d’être autour de l’œuvre d’Henri Cartier-Bresson et de Martine Franck.
Comment considérez-vous le rôle ...
Lire la suite >>>DELPHINE TRAVERS, DIRECTRICE DU CHÂTEAU D’AUVERS-SUR-OISE
"Regardons nous la nature de la même manière après avoir vu les iris ou les tournesols de Van Gogh ?"
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En cette période de confinement, quelles sont les actions menées par l’équipe du château d’Auvers-sur-Oise pour poursuivre votre action en tant qu’institution culturelle ?
Delphine Travers : En cette période particulière, où la culture est omniprésente et nous aide lors de notre confinement, nous transposons les expériences à vivre au château d’Auvers de manière virtuelle afin que nos publics puissent continuer à découvrir la richesse et la diversité culturelle du château.
Puisque le public ne peut pas venir au château d’Auvers, c’est donc le château qui vient vers lui.
Lire la suite >>>Par FRANÇOIS BLANC
Toutes ses contributions >>>
Par FRANÇOIS BLANC
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