
AU TEMPS DU CORONAVIRUS, COMMUNIC'ART DONNE LA PAROLE À SES CLIENTS.
En cette période de confinement, quelles sont les actions que vous menez avec votre équipe pour poursuivre vos activités ?
Christian Berst : Nous travaillons à l’après, car il est vital de se projeter, d’anticiper. C’est l’occasion de préparer certaines actions de promotion de nos artistes que nous nous promettions de développer depuis trop longtemps. Cela passe aussi par la mise en ligne d’un nouveau site web, la refonte de notre identité et de nos publications…
En quoi est-ce important pour la Galerie Christian Berst de maintenir le lien avec votre communauté de collectionneurs d’Art brut et vos publics ?
CB : Comme les vestales, nous devons entretenir la flamme. Ce qui avait du sens dans nos interactions sociales passées continue d’en avoir. Et il faut sans cesse le réaffirmer, le revendiquer, le chérir.
Comment considérez-vous le rôle de la culture et de l’art dans ce contexte de crise sanitaire, de confinement ?
CB : Un virus ne doit pas, ne peut pas faire vaciller la culture, la civilisation. Quelles que soient les circonstances, il faut rappeler qu’après la vie, la culture – donc l’art – reste le bien le plus précieux, le fondement sur lequel bâtir, ou rebâtir.
Quelles leçons tirez-vous de cette expérience inédite et quel impact aura-t-elle selon vous dans le domaine de l’Art brut ?
CB : Comme toute situation de crise, elle révélera le meilleur et le pire en nous. J’espère juste que, collectivement, le meilleur l’emportera vite. En attendant, cela semble un bon moment pour faire l’inventaire des vraies et des fausses valeurs. L’Art brut, compte tenu de sa nature particulière, a des atouts indéniables à faire valoir : la sincérité, l’humanité, le détachement mercantile, la capacité d’enchantement sont parmi ceux qui me viennent spontanément à l’esprit.
Quels sont les projets à venir pour la Galerie Christian Berst après le confinement ?
CB : Survivre, déjà. Faire face à la bourrasque économique qui s’annonce.
Cela passe par faire plus, et mieux. Je pense à une phrase de circonstance que René Char avait écrite dans le maquis, durant la guerre : « Être du bond. N’être pas du festin, son épilogue. »
Le temps sera donc au bond, et au rebond.
DELPHINE TRAVERS, DIRECTRICE DU CHÂTEAU D’AUVERS-SUR-OISE
"Regardons nous la nature de la même manière après avoir vu les iris ou les tournesols de Van Gogh ?"
AU TEMPS DU CORONAVIRUS, COMMUNIC'ART DONNE LA PAROLE À SES CLIENTS.
En cette période de confinement, quelles sont les actions menées par l’équipe du château d’Auvers-sur-Oise pour poursuivre votre action en tant qu’institution culturelle ?
Delphine Travers : En cette période particulière, où la culture est omniprésente et nous aide lors de notre confinement, nous transposons les expériences à vivre au château d’Auvers de manière virtuelle afin que nos publics puissent continuer à découvrir la richesse et la diversité culturelle du château.
Puisque le public ne peut pas venir au château d’Auvers, c’est donc le château qui vient vers lui.
Lire la suite >>>INSTRAGRAMEUSE
"J'avais permis à un paquet de dollars de me dicter mes sentiments sur l'art"
Bien avant la crise du coronavirus, le compte Instagram @jerrygogosian s’était imposé comme une Pythie du monde de l’art contemporain.
Accumulant les mèmes, des images banales assorties de commentaires méchamment ironiques, celle qui se présente comme une ex-galeriste de Los Angeles cultive une dérision qui lui assure une audience de 68 000 followers. Elle lui permet d’échanger avec les puissances de la place, dont elle podcast les interviews.
De son ton acéré, elle relève que la pandémie aura seulement poussé chacun dans sa pente. Elle ne s’attend à aucune sérieuse remise en cause, ni des méga-galeries, ni du système des foires.
Un sarcasme qui pousse la profession à abandonner les communications stéréotypées pour en revenir à l’ ...
Lire la suite >>>AMI BARAK, DIRECTEUR ARTISTIQUE DU SALON DE MONTROUGE
"Le 65e du Montrouge aura bien lieu ! Mais du 24 avril au 18 mai 2021"
AU TEMPS DU CORONAVIRUS, COMMUNIC'ART DONNE LA PAROLE À SES CLIENTS.
La 65e édition du Salon de Montrouge est reportée à 2021. Un moment difficile ?
Ami Barak : Comme beaucoup d’autres acteurs du monde de l’art, nous sommes fortement impactés par la crise que nous traversons. À cause des incertitudes concernant la reprise des activités, nous avons été contraints de reporter au printemps 2021 la 65e édition du Salon de Montrouge, qui devait avoir lieu du 25 avril au 20 mai 2019.
Lire la suite >>>FIHR KETTANI, SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE LA FONDATION POUR LE DÉVELOPPEMENT DE LA CULTURE CONTEMPORAINE AFRICAINE
"Cette crise va exacerber le mouvement actuel d’émancipation de l’art africain"
AU TEMPS DU CORONAVIRUS, COMMUNIC'ART DONNE LA PAROLE À SES CLIENTS.
En cette période de confinement, quelles sont les actions de la Fondation pour poursuivre et accompagner les expositions « Prête-moi Ton Rêve » ?
FK : Tout d’abord je voudrais souligner que l’inauguration de la troisième étape de « Prête-moi Ton Rêve » à Abidjan a pu se faire quelques jours avant que l’OMS ne considère le Covid-19 comme une pandémie mondiale. Les états ont chacun pris les décisions qui s’imposaient et le confinement a été généralisé entraînant la fermeture des frontières et des musées dont celui d’Adama Toungara qui accueille l’exposition. L’exposition restera un mois, une fois que le confinement sera levé en Côte d’Ivoire.
Lire la suite >>>Par FRANÇOIS BLANC
Toutes ses contributions >>>
Par FRANÇOIS BLANC
Toutes ses contributions >>>