
AU TEMPS DU CORONAVIRUS, COMMUNIC'ART DONNE LA PAROLE À SES CLIENTS.
En cette période de confinement, quelles sont les actions menées par la Fondation Henri Cartier-Bresson par vous et votre équipe pour poursuivre vos activités ?
François Hébel : Une légère présence sur les réseaux sociaux, sans submerger les lecteurs. Nous utilisons les « Perles des archives » et quelques documents intéressants pour mieux faire connaître Henri Cartier-Bresson avec des textes courts.
En quoi est-ce important pour vous de maintenir le lien avec vos communautés et vos publics ?
FH : C’est le rôle pédagogique de la Fondation, une de ses principales raisons d’être autour de l’œuvre d’Henri Cartier-Bresson et de Martine Franck.
Comment considérez-vous le rôle de la culture et de l’art dans ce contexte de crise sanitaire, de confinement ?
Cette période est évidemment propice à une approche « intime » de la culture, du livre, du film, etc., mais évidemment pas à la rencontre « physique » de l’œuvre ou du spectacle. En revanche, la créativité foisonnante sur le net a l’avantage d’élever le niveau des outils de diffusion virtuels.
Quelles leçons tirez-vous de cette expérience inédite et quel impact aura-t-elle selon vous dans le secteur de la culture, et de la photographie plus particulièrement vous concernant ?
FH : Espérons que le manque crée l’envie, et que le point de vue des artistes permette une meilleure compréhension du monde pour les décideurs et les citoyens.
Quels sont les projets de la Fondation après le confinement ?
FH : Prolonger l’exposition de Marie Bovo, car il n’y a rien de plus triste pour une artiste de préparer une exposition et de ne pas rencontrer son public. Puis de décaler les autres programmes auxquels nous travaillons tant pour la rue des Archives, à Paris, que pour nos nombreux programmes dans d’autres institutions françaises et étrangères.
Le Frye Art Museum de Seattle a invité les internautes du monde entier à être les commissaires de sa nouvelle exposition #SocialMedium.
Durant deux semaines en Août 2014, le Frye Art Museum de Seattle a invité les internautes du monde entier à voter parmi 232 peintures de sa collection.
Objectif : retenir les 40 œuvres favorites à fin d'exposition dans différentes galeries du musée. L’accrochage s’est déroulé du 4 octobre 2014 au 4 janvier 2015.
Le musée a rencontré un beau succès médiatique en diffusant les œuvres soumises au vote sur les réseaux sociaux Facebook, Pinterest, Instagram et Tumblr avec le hashtag #SocialMedium. Ce sont ainsi 4 468 citoyens-conservateurs du monde entier qui ont exprimé leurs choix.
Jeffrey Hirsch, Directeur des communications du musée explique ainsi : "Nous cherchons toujours des moyens d’approfondir l’implication de nos visiteurs et d’étendre notre audience au-delà de notre public existant. Ce projet a été un ...
Lire la suite >>>KPN donne vie au Musée Rijksmuseum d'Amsterdam grâce à l'affichage dynamique
Pour fêter la première année de sa réouverture, le musée national des Pays-Bas, le Rijksmuseum, a exposé des versions animées de sa collection de célèbres chefs d’œuvres de la peinture flamande dans les métros d’Amsterdam et Rotterdam.
Durant une semaine, du 10 au 19 avril 2014, sur 86 écrans d’affichage numérique installés dans 16 stations de métro, les passants ont donc pu découvrir des versions animées de célèbres toiles. La laitière de Vermeer coulant son lait ? Une autre manière de redonner vie à cette œuvre emblématique.
Lire la suite >>>3,76 milliards de dollars. C’est la coquette somme que représentera en 2018 le total du marché mondial de l’art en ligne selon Hiscox, l’assureur spécialisé (entre autres) dans les objets d’art et dont le deuxième rapport annuel est à observer à la loupe pour tracer les contours du business de demain.
Si ces prévisions se confirment, le marché de l’art en ligne (maisons de vente, sites spécialisés et galeries) aura donc pédalé d’ici là au rythme d’un taux de croissance à 19% (son chiffre d’affaires s’élevait en 2013 à 1,57 milliards de dollars).
Autant dire un grand bond en avant pour ce retardataire qui se réveille une dizaine d’années après que le e-commerce traditionnel s’est généralisé un peu partout dans le monde : en 2005, pour la première fois aux Royaume-Uni, plus de 50% des adultes avaient effectué un ...
Lire la suite >>>Sociologue française
Le paradigme de l'art contemporainLe nouvel ouvrage de référence pour comprendre l'art contemporain
Inintelligible, incompréhensible, show off ? … L’art contemporain investit en grande pompe l’espace public… Souvent décrié, il souffre en plus d’une médiation approximative. Il est temps de réflechir.
Dans un récent ouvrage Le paradigme de l’art contemporain, structures d’une révolution artistique, Nathalie Heinich, sociologue et directrice de recherche au CNRS donne au lecteur les clefs de ce monde par une analyse raisonnée, sans jamais prendre parti.
Élever l’art contemporain au rang de paradigme est une véritable nécessité. Bien plus qu’un genre, c’est devenu un modèle de pensée, une base théorique qui formate inconsciemment notre acceptation de la « normalité ».
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Par FRANÇOIS BLANC
Toutes ses contributions >>>
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