
Géraldine Bareille et Nicolas Renucci lancent SPRING, une agence d’Art contemporain innovante et engagée. SPRING se veut un modèle inédit qui répond aux mutations du marché de l’art.
SPRING fait son Great Opening avec une exposition collective des premiers artistes accompagnés par l’Agence, le 28 novembre 2019, 7 rue Froissart, 75003 Paris.
Vous soutenez la scène émergente avec une pratique très différente des habitudes qui sont celles du marché. Quelles sont vos intentions ?
Géraldine Bareille : L’agence d’Art contemporain SPRING est un agitateur qui soutient la scène émergente et offre une nouvelle qualité d’expérience de l’art contemporain, à rebours des usages traditionnels du marché. SPRING est un modèle innovant qui répond aux mutations du marché de l’art. Le modèle traditionnel de la galerie d’art subit une crise structurelle profonde liée à l’essor du digital, à la prééminence des foires et aux nouvelles aspirations des artistes et amateurs d’art. Nous proposons aux amateurs d’art, aux collectionneurs et aux mécènes une expérience artistique globale mêlant découverte digitale, évènements nomades, intégration de l’art dans l’espace public et collaborations variées. Les artistes et les collectionneurs appellent de leurs vœux l’émergence de nouveaux modèles à même de soutenir la création et d’offrir une autre qualité d’expérience de l’art contemporain aux amateurs d’art. Nous pensons que le modèle de SPRING offre une réponse pertinente et durable à cette attente.
SPRING est une agence de talents dédiée aux artistes visuels. Comment sélectionnez-vous les artistes que vous accompagnez ?
Nicola Renucci : SPRING sélectionne et accompagne les artistes les plus prometteurs et inspirants de la scène émergente internationale, sélectionnés pour la pertinence de leur œuvre, la densité de leur vision et la qualité déjà avérée de leur parcours institutionnel. SPRING s’engage à leurs côtés dans le développement de leur carrière tout en veillant au respect de leur intégrité artistique. Au-delà de la diffusion et de la commercialisation des œuvres, l’agence s’attache également à faire rayonner ses artistes par le biais de projets et de collaborations, clés de la construction d’une valeur durable.
Vous êtes très déterminés à l’idée que votre agence milite pour un monde de l’art plus ouvert, plus démocratique.
Géraldine Bareille : Nous aimerions que SPRING bouscule les usages du marché de l’art et contribue à rendre accessible à un large public la création de notre temps. Faire rayonner le travail des artistes qui nous ont rejoints au-delà des cercles traditionnels du marché de l’art et offrir une place accrue à la création contemporaine, au cœur des villes, des entreprises, des médias est notre credo. SPRING doit permettre au plus grand nombre de découvrir des univers artistiques, de miser sur des artistes prometteurs et d’être inspiré par la création actuelle.
28 novembre 2019
« Great Opening » de SPRING
au 7 rue Froissart 75003 Paris
de 18h à 22H
Mali ARUN - Art Vidéo
Terencio GONZALEZ - Peinture
Amandine GURUCEAGA - Sculpture
Shani HA - Photographie
Romain LANGLOIS - Sculpture et Land Art
Ruben MARTIN DE LUCAS - Photographie
Mi-novembre, mise en ligne du site web
www.spring-agence.com
Directeur de L’INHA
"L’histoire de l’art doit jouer un rôle citoyen"Éric de Chassey, 2020 © Institut national d’histoire de l’art. Photo Jean Picon
Directeur de l’Institut national d’histoire de l’art, Eric de Chassey veille à cibler ses publics : Scientifiques, scolaires ou mécènes sont invités à partager leurs connaissances et leurs curiosités, dans des formats variés. Le prochain Festival sera l’occasion de célébrer les 20 ans de l’Institut avec le grand public.
A l’INHA, que vous dirigez depuis 2016, comment articulez-vous une communication destinée aux historiens de l’art avec l’ouverture au grand public ?
Eric de Chassey : Pour ma part, j’estime que le financement public et notre discipline, par essence, exigent de veiller à une forme de continuité entre l’académie, d’une part, et le grand public, d’autre part. L’histoire de l’art, pour jouer un rôle citoyen, doit être à l’écoute des questions de la société et partager, en retour, le résultat de ses ...
Lire la suite >>>Fondateur de Communic'Art
"Il faudrait batailler pour que la révolution numérique permette une révolution de l'accès aux arts."
Comment jugez-vous la communication globale du gouvernement actuel dans le domaine culturel ?
Trois ministres et trois styles se sont succédé à la Rue de Valois depuis 2017, et aucun n’est parvenu à relever le défi de faire oublier Jack Lang. Cette absence d’incarnation ne tient pas aux personnes, mais au fait que le monde de la culture a pu être abordé comme une composante économique et sociale parmi d’autres, sans valoriser son caractère essentiel.
Il a manqué, en amont, d’une pensée forte et soutenue sur la démocratisation indispensable de l’accès aux lieux de culture, musées, bibliothèques, ou en faveur d’une mobilisation de l’Éducation nationale…
Lire la suite >>>sur Instagram
"Je suis persuadée que tout le monde peut s'intéresser à l'histoire de l'art"
Percutante, distrayante, argumentée, son histoire de l’Art exploite le meilleur d’un réseau social qui répond à des règles de communication spécifiques. Trois fois par mois, cette jeune passionnée d’art raconte l’histoire d’une artiste femme, sur son compte Instagram suivi par près de 27 000 abonnés. Elle nous dit comment.
Afin de revaloriser le "matrimoine artistique" et rendre visibles les femmes artistes, pourquoi avez-vous choisi l’outil Instagram, plutôt que le blog ou le podcast ?
Margaux Brugvin : J’ai choisi d’investir Instagram car s’y trouvaient déjà les personnes potentiellement intéressées par mon contenu. Si j'avais créé un blog ou un podcast, j'aurais dû en faire la publicité sur Instagram et convaincre les gens de quitter ce réseau social pour migrer vers un autre média.
Lire la suite >>>DG de la Cité Internationale de la Bande Dessinée et de l'Image
"La bande dessinée s’intègre dans l’histoire de l’art"
La BD accède à l’âge adulte ! Bienvenue à l’école, consacrée par les musées et reçue à l’Académie Française… A rebours de l’agitation provoquée par les auteurs, en quête légitime de statut, le directeur général de la Cité Internationale de la Bande Dessinée et de l'Image insiste sur le chemin accompli.
La cote des planches anciennes monte au ciel, mais les originaux des artistes populaires d’aujourd’hui sont loin d’être au niveau des artistes contemporains. Est-ce juste une question de temps ?
Pierre Lungheretti : Depuis les années 60, la BD a muri, sociologiquement et institutionnellement. Ses auteurs ont conquis l’univers des adultes et font l’objet d’analyses littéraires, esthétiques qui s’intègre dans l’histoire de l’Art.
Lire la suite >>>Par FRANÇOIS BLANC
Toutes ses contributions >>>
Par FRANÇOIS BLANC
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