Actualité

25.07.2022

AU MO.CO. UNE EXPOSITION POLITIQUE, "MUSÉES EN EXIL", DU 11.11.22 AU 05.02.23 À MONTPELLIER

Infos Pratiques

Exposition
du 11 novembre 2022
au 5 février 2023
 
Vernissage
le jeudi 10 novembre
à partir de 18h
 
CONTACT PRESSE
Communic'Art
Lila Casidanus
+ 33 (0)7 66 52 74 45
 
 
 


IMAGE PRINCIPALE :
Robert Forgas, On n'arrête pas l'idée, 1972
Huile sur toile
100 x 100 cm
Courtesy Blaise Forgas
Collection du Museo de la Solidaridad Salvador Allende, Santiago du Chili, Chili
 
 
IMAGE CI-DESSUS : 
Lou Larin-Lam, Pinochet, 1976
Techniques mixtes sur toile
61,3 x 50,5 cm
© Adagp, Paris, 2022 

© Succession Lou Laurin-Lam, Paris
Collection du Museo de la Solidaridad Salvador Allende, Santiago du Chili, Chili

 
 

 

 

Le MO.CO. accueillera du 11 novembre au 5 février 2022 une exposition consacrée aux collections en exil. Son ambition est d’aborder le rôle clé des biens culturels dans la construction d’une identité par et pour des communautés déchirées
Pourquoi et comment des citoyens décident de créer des collections en temps de conflits ? Déracinées, les œuvres rassemblées par des artistes, des commissaires, ou des passionnés prennent une valeur symbolique d’unité nationale et de résistance au-delà de leur valeur artistique.

L’exposition explorera l’histoire unique de trois collections singulières : celle du Musée International de la Résistance Salvador Allende (MIRSA), conservée au Museo de la Solidaridad Salvador Allende du Chili ; Ars Aevi, la collection du Musée d’art contemporain de Sarajevo ; et la plus récente, celle rassemblée pour le futur Musée National d’Art Moderne et Contemporain de Palestine, actuellement déposée au musée de l’Institut du monde arabe à Paris.

Trois collections, trois récits, trois cas d’étude sur trois continents : l’origine et la diffusion de ces collections ont été fondamentalement des actes de résistance, de solidarité et d’espoir face au chaos et à la violence que chacun de ces territoires a traversés ou continue de vivre.

En 1972, Salvador Allende ouvre un Musée de la Solidarité qui sera démantelé et pillé par Pinochet après son coup d’Etat de 1973, précipitant dès lors l’exil massif des artistes. Ceux-ci se rassemblent et, de leurs différents refuges, décident de créer une collection pour rendre hommage à Allende et poursuivre son action, pour dénoncer la dictature et alerter la communauté internationale. Ces œuvres ont réintégré aujourd’hui le Museo de la Solidaridad Salvador Allende à Santiago de Chile.

À Sarajevo, la guerre civile et les atrocités de quatre années de siège, de 1992 à 1996, provoquent la mort de plus de 13000 personnes, la destruction de la Bibliothèque nationale ou encore du Musée des Jeux Olympiques. Une résistance culturelle
forte s’organise, et l’association Ars Aevi mobilise des directeurs d’institution, des artistes, des commissaires d’exposition pour organiser des expositions dans toute l’Europe. Les œuvres seront données à Sarajevo, en symbole d’une résistance à la violence, d’une solidarité internationale malgré tout.

Enfin, la constitution d’une collection pour la Palestine émerge assez vite dans l’histoire complexe du pays. Si l’Autorité nationale palestinienne est confortée en 1992-93 par les accords d’Oslo, la Palestine n’est pas aujourd’hui reconnue par les Nations Unies comme un Etat autonome. Représenté à l’Unesco par une délégation, l'Etat palestinien a décidé de constituer un fonds d'œuvres pour ses citoyens qui deviendra la collection permanente de son futur Musée National d'Art Moderne et Contemporain.

Une sélection d’œuvres permettra de découvrir chacune de ces trois collections singulières, mêlant des artistes internationaux, qui ont tous choisi de donner par solidarité, témoignage, ou conviction. Une identité particulière émane de chaque ensemble.

La présentation de chacune de ces collections sera précédée d’une remise en contexte historique, et d’une introduction qui abordera la problématique du patrimoine en temps de conflit. En 1937, Guernica devient chef-d’œuvre et porte-drapeau d’une lutte contre les bombardements civils ; en 1936, le Prado doit évacuer ses collections sous la menace des bombes de Franco ; et en 1939 c’est au tour du Musée du Louvre, suivi par les musées de province, dont le Musée Fabre en 1942. Enfin nous évoquerons la situation en Ukraine, où les artistes continuent de créer malgré les tirs et les bombes, cherchant des moyens d’existence et de visibilité.

Au-delà de l’éclairage mis sur le patrimoine comme symbole collectif à protéger, sur l’acte de création comme acte de résistance et d’espoir, Musées en exil offre la possibilité de revenir sur l’œuvre de plus de 80 artistes de 30 nationalités différentes.

 
Sous la direction artistique de Numa Hambursin, directeur général du MO.CO. 
 
Commissariat de l'exposition  
Vincent Honoré, directeur des expositions
Pauline Faure, curator  
assistés par Ashley Marsden
 
Scénographie  
Maud Martinot ; Xavier Morlet
 
 

 


IMAGE PRINCIPALE :
Robert Forgas, On n'arrête pas l'idée, 1972
Huile sur toile
100 x 100 cm
Courtesy Blaise Forgas
Collection du Museo de la Solidaridad Salvador Allende, Santiago du Chili, Chili
 
 
IMAGE CI-DESSUS : 
Lou Larin-Lam, Pinochet, 1976
Techniques mixtes sur toile
61,3 x 50,5 cm
© Adagp, Paris, 2022 

© Succession Lou Laurin-Lam, Paris
Collection du Museo de la Solidaridad Salvador Allende, Santiago du Chili, Chili

 
 

 

 

Infos Pratiques

Exposition
du 11 novembre 2022
au 5 février 2023
 
Vernissage
le jeudi 10 novembre
à partir de 18h
 
CONTACT PRESSE
Communic'Art
Lila Casidanus
+ 33 (0)7 66 52 74 45