Actualité

04.04.2015

L'artiste ivoirien Ouattara Watts du 10 avril au 27 juin à la Galerie Boulakia, Paris


En haut :
Ouattara Watts, The woman of magic power
 
Ci dessus :
Ouattara Watts, Sans titre, 1996
 
Exposition Ouattara Watts
Du 10 avril au 27 juin
10, Avenue Matignon
75008 Paris

Du 10 avril au 27 juin 2015, la galerie Boulakia présente une exposition dédiée à l’artiste ivoirien Ouattara Watts. Quinze ans après une exposition personnelle à la galerie Philippe Boulakia, Ouattara est de nouveau mis à l’honneur à Paris. 

Né en 1957 à Abidjan en Côte d’Ivoire, Ouattara reçoit une éducation à l’image de son oeuvre, entre tradition et modernité. 

A la fin des années 70, Ouattara déménage pour Paris, et intègre l’Ecole des Beaux Arts. Janvier 1988, il est découvert par Jean Michel Basquiat. 

Impressionné par le travail de l’ivoirien, il lui propose d’embarquer avec lui pour New York. Ouattara accepte.

Mus par un intérêt commun pour la culture, la philosophie et la spiritualité africaines, les deux hommes voyageront et travailleront ensemble, jusqu’à la mort prématurée de Basquiat en août 1988. 

Cette perte sonne comme un renouveau dans l’oeuvre de Ouattara, qui abandonne ses premières recherches artistiques et développe un corpus d’oeuvres. Les toiles, aux formats toujours plus importants, se couvrent d'idéogrammes cryptiques, de symboles d'une religion oubliée, d'équations complexes. Autant de signes qu’il est le seul à pouvoir déchiffrer, comme un hommage à celui qu’il appelait son “âme soeur”.

Ouattara mélange sur la toile une peinture épaisse, qui évoque la terre ancestrale de l’Afrique, et des objets qu’il glane lors de ses différents voyages. Alors même que la critique tente à l’époque de l’inclure dans le groupe des néo expressionnistes, des années 80  l’oeuvre de Ouattara échappe à toute comparaison.

A la manière d’un jazzman, Ouattara est un homme d’improvisation. Il part du centre de la toile, et se laisse guider d’est en ouest, du nord au sud, par ses influences multiples.

Comme eux, Ouattara est un intercesseur, à la croisée de deux mondes qu’il réussit à faire cohabiter sur la toile. 

A PROPOS DE LA GALERIE BOULAKIA

Habitué dès son plus jeune âge à fréquenter avec assiduité le monde de l’art, c’est tout naturellement que Fabien Boulakia décide d’ouvrir sa première galerie en 1971, rue Bonaparte à Paris.

Dès son ouverture, la galerie Boulakia propose une programmation ambitieuse dictée par les gouts éclectiques de son propriétaire, entre grands noms de l’histoire de l’art et artistes encore méconnus en France.

Dans les années 1970, la galerie Boulakia prend fait et cause pour les artistes du mouvement CoBRa, Karel Appel, Corneille et Asger Jorn, et soutient leur lutte contre la prédominance de l’art abstrait. Les années 80-90 sont celles d’expositions historiques : Robert Rauschenberg en 1989, Jean-Michel Basquiat en 1990 ou encore Karl Lagarfeld en 1995.

Installée depuis 2002 Avenue de Matignon, dans le 8e arrondissement, la Galerie Boulakia continue de faire co-exister au sein d’un même espace de grandes expositions classiques, avec notamment Raoul Dufy en 2002, Marc Chagall en 2003, Jean Dubuffet en 2007 et Voyage au bout du tracé : 40 dessins de Picasso en 2011, et la présentation d’artistes plus contemporains, tels que le brésilien Gonçalo Ivo en 2014.

Le soutien infaillible de la galerie aux artistes qu’elle expose se traduit également par sa participation aux plus grandes foires internationales : Tefaf à Maastricht, Masterpiece à Londres, The Salon à New York et la Biennale des Antiquaire à Paris.


En haut :
Ouattara Watts, The woman of magic power
 
Ci dessus :
Ouattara Watts, Sans titre, 1996
 
Exposition Ouattara Watts
Du 10 avril au 27 juin
10, Avenue Matignon
75008 Paris