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01.02.2010

L’ARTISTE PAUL WALLACH OUVRE SON ATELIER AU Journal allemand FRANKFURTER ALLGEMEINE


Paul Wallach expose une vingtaine de sculptures à la galerie Jaeger Bucher jusqu’au 13 mars. A cette occasion, un article élogieux sur le travail de l’artiste a été publié dans le Frankfurter Allgemeine le 16 janvier. L’auteur de l’article, Andreas Platthaus, retrace sur plus d’une page et demie le parcours de Paul Wallach et dévoile de nombreuses facettes de son travail.

Ci-dessous, l’article intitulé « Se jouer de ce que notre esprit perçoit » :

« Il y a un peu plus de dix ans, le toit de Paul Wallach s’est envolé. Le 26 décembre 1999 en effet, l’ouragan Lothar dévastait l’Europe et causait de très gros dégâts dans les environs de Paris. À Versailles, par exemple, une grande partie des plantations du Parc du château furent déracinées. Mais, ce jour là, d’autres pièces en bois ont, elles aussi, connu d’importants dégâts.

À Ivry-sur-Seine, notamment, dans la banlieue sud-est de Paris, où le sculpteur Paul Wallach avait établi son atelier depuis 1994. Il occupait, sur les hauteurs de la bourgade, une ancienne usine de vitrines à parfum.

Les Françaises fuyaient-elles le chic ? Le luxe n’était-il plus de mise ? Quoi qu’il en soit, le propriétaire avait fini par recon­naître qu’il n’y avait plus grand-chose à gagner à maintenir la production. Aussi a-t-il loué à des artistes les quatre étages de l’immeuble. Paul Wallach fut l’un des premiers à y emménager.

Né en 1960 à New York, le sculpteur venait de débarquer à Paris, après plusieurs années à Düsseldorf, en Allemagne. Il choisit d’installer son atelier sous les combles. Un choix qui devait s’avérer lourd de conséquences cinq années plus tard.

« J’étais justement parti passer Noël en Autriche, dans la famille de mon épouse. Lorsque nous sommes rentrés, mon atelier était à l’air libre. Mes outils – ainsi que certaines de mes sculptures – étaient intacts, à l’endroit même où je les avais laissés en inter­rompant mon travail. Toutefois, une sculpture particulièrement complexe avait été emportée par le vent en même temps que le toit. Elle gisait par terre dans la rue, à plusieurs dizaines de mètres. »

Pendant que Paul Wallach nous raconte cela dans la cour de l’usine, son regard se tourne encore avec nostalgie vers le toit en terrasse, réparé depuis longtemps, au-dessus de la longue rangée de fenêtres. Après l’événement, il préféra installer son nouvel atelier en bas, dans un ancien atelier dont l’étage unique fait une avancée timide dans la cour. Ici, on ne sent rien de la bise qui souffle actuellement sur Paris. »

>Télécharger l’article complet <

Galerie Jaeger Bucher – 5&7 rue de Saintonge – 75003 Paris – Tél : 01 42 72 60 42 –www.galeriejaegerbucher.com