Actualité

16.04.2010

H-C COUSSEAU SIGNE L'INTRODUCTION DE LA 1ÈRE MONOGRAPHIE DE PHILIPPE COGNÉE

Infos Pratiques

Galerie Templon
30 rue Beaubourg, 75003 Paris
Tel : 01 42 72 14 10
www.templon.com


Galerie Daniel Templon 

Philippe Cognée, monographie

Introduction d'Henry-Claude Cousseau
Texte de Christian Bernard 

Caractéristiques de l'ouvrage:
Édition bilingue anglais/français 
Biographie et bibliographie 
Relié
Format: 240 x 300 mm 
288 pages 
ISBN : 978-2-917515-03-7

 

Henry-Claude Cousseau, directeur de l’Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris, est l’auteur de la large introduction à la première monographie consacrée à l’artiste français Philippe Cognée.

Cette monographie de 288 pages et plus de 200 œuvres reproduites, a été créée et éditée par Communic’Art et la galerie Daniel Templon, avec le concours du Centre National des Arts Plastiques.

Henry-Claude Cousseau nous parle ici du travail de l’artiste, de son parcours et de son évolution picturale et donne toute la mesure de l’œuvre de Philippe Cognée qui se situe au premier plan de la scène française.

- Les œuvres de Philippe Cognée se construisent à partir de la photographie. Quels aspects de ce medium l’ont attiré ?

H-C C : La photographie est en effet devenue essentielle pour Philippe Cognée. Elle vient soudainement neutraliser le puissant espace mythographique dans lequel son travail se trouvait jusqu’alors enfermé. Elle lui permet de repenser la question du sujet, de trouver une liberté nouvelle et de « quitter la terre imaginaire ». Car la photographie, c’est non seulement l’immersion dans le réel, le contact immédiat, intime avec lui, mais c’est surtout la maîtrise, même illusoire, de l’instant.

- Les paysages, les objets, les visages sont brouillés chez Philippe Cognée… Ces « images » s’érigent-elles comme des jeux sur la perception ?

H-C C : Ce qu’il faut bien appeler des images, puisque telle est leur fonction avouée, introduit l’un de ces paradoxes auxquels Cognée nous a déjà habitués. Loin de rivaliser de réalisme, de précision, de virtuosité dans l’ordre de la fidélité aux principes usuels de la représentation, loin de jouer au simulacre, ces images se jouent aussi de la perception optique, elles se situent sur un autre registre, celui de l’insaisissabilité de la matière, de la difficulté à la définir, à la représenter.

- En 1990, une résidence à la Villa Médicis marquera un tournant pour Cognée. Pensez-vous que cette expérience a été une sorte de « libération » pour l’artiste qui dès lors, donnera une nouvelle approche à son travail ?

H-C C : Toujours hanté par une mythographie personnelle, ce qu’il voit en Rome, ce n’est justement pas la ville épique, la ville mère, le lieu des triomphes, mais la ville de la terre, des sols, des limons successifs où l’histoire est enfouie, les profondeurs où des vies sont à jamais englouties, et paradoxalement c’est Rome qui hâte la coupure avec le passé et qui, telle une remontée au jour, le ramène au réel, à la surface des choses, dessille une fois pour toutes son regard.

- Les œuvres les plus récentes de Philippe Cognée semblent transposer un malaise actuel. En quoi cherche-t-il à l’interpréter, mieux à le sublimer ?

H-C C : On est tenté de voir dans les dernières peintures de Philippe Cognée comme un effort désespéré pour sublimer le chavirement dans lequel le monde paraît sombrer. L’artiste préoccupé auparavant de son environnement familier, comme d’une réalité qui justifiait son art, l’est soudain de la destinée du monde dans son entier, dont il perçoit que le sien n’était qu’un fragment.

- Philippe Cognée a passé une grande partie de son enfance au Bénin, en Afrique. En quoi cette expérience a t-elle imprégné son travail ?

H-C C : Philippe Cognée doit beaucoup à ce séjour africain, qui a largement contribué à former, à imprégner durablement son univers sensible et imaginaire. Les souvenirs en sont encore fort tenaces chez lui. Les odeurs, les impressions visuelles, les matériaux, les techniques artisanales, constituent un fond où il a puisé longtemps, et bien des aspects de son travail, même encore aujourd’hui, trouvent leur raison d’être dans les expériences faites là-bas.

- A 50 ans, Philippe Cognée compte parmi les peintres majeurs de la scène artistique française, en quoi cette monographie contribue-t-elle à asseoir sa réputation à l’échelle internationale ?

H-C C : Il n’existait curieusement pas encore de monographie permettant d’approcher et d’interpréter l’ensemble du travail de Philippe Cognée. Cette publication, par l’abondance des reproductions, leur qualité remarquable, la clarté du parcours qu’elle permet de suivre en ce qui concerne son évolution picturale, son appareil critique enfin, constitue le tout premier instrument de connaissance et de diffusion d’une oeuvre qui n’a cessé depuis vingt ans de s’affirmer comme l’une des plus abouties et des plus cohérentes.
Le fait qu’elle soit bilingue est évidemment capital. Elle permettra aux amateurs, aux connaisseurs, sur un plan international, de prendre enfin la mesure de l’oeuvre d’un artiste qui se situe au premier plan de la scène française.

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Galerie Daniel Templon 

Philippe Cognée, monographie

Introduction d'Henry-Claude Cousseau
Texte de Christian Bernard 

Caractéristiques de l'ouvrage:
Édition bilingue anglais/français 
Biographie et bibliographie 
Relié
Format: 240 x 300 mm 
288 pages 
ISBN : 978-2-917515-03-7

 

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