Actualité

25.04.2013

MOLINIER ET WHITAKER CHEZ CHRISTOPHE GAILLARD, À PARIS PHOTO LOS ANGELES

Infos Pratiques

Au Grand Palais
Du 28 mars au 1 avril 2013
Stand C12

Galerie Christophe Gaillard
12, rue de Thorigny
75003 Paris


La Galerie Christophe Gaillard participe à PARIS PHOTO LOS ANGELES.

Située dans le quartier du Marais à Paris, la Galerie Christophe Gaillard soutient une nouvelle génération d’artistes contemporains remarqués par la critique : Hélène Delprat, Thibault Hazelzet, Fabian Knecht, Isabelle Le Minh…

La galerie Christophe Gaillard a confié ses relations presse à l’agence Communic’Art.

Les notions d’indétermination et d’interprétation. Voilà sans aucun doute deux clefs qui à la fois décrivent les principes compositionnels de John Cage, mais qui peuvent tout aussi bien s’appliquer à la série éponyme de l’artiste américaine Hannah Whitaker et au photographe français Pierre Molinier.
Chez ces deux derniers, Pierre Molinier et Hannah Whitaker, c’est bien l’imaginaire qui gouverne leur travail et, comme chez John Cage, une même tentative d’organiser un matériau sérié (les corps démembrés chez Molinier et les «patterns» lumineux chez Whitaker). Dans une interview en 1965, Cage déclarait: «En cherchant comment remettre en jeu les éléments rejetés, j’ai toujours été du côté des choses qu’on ne doit pas faire.» Cette citation ne résume-t-elle pas à elle seule la démarche du photographe-démembreur-colleur-inventeur ?
Parallèlement Whitaker emprunte le principe structurel de la composition de John Cage « imaginary landscape n°1 » pour la décliner à l’organisation de ses photographies. Le corps chez l’un et le paysage chez l’autre deviennent alors objet de fantasme, champ de l’imaginaire, «cosa mentale».

Pierre Molinier est un inconnu de renommée mondiale. Il n’est pas une exposition, pas un catalogue sur le corps, la confusion des genres et la sexualité qui ne fasse part de ce «génie» acclamé par André Breton dans un texte mémorable de 1956. Ses photographies énigmatiques ont influencé l’art corporel aux Etats-Unis et en Europe dans le début des années 70 et continuent d’être une référence pour des artistes qui le citent tels Cindy Sherman, Mike Kelley, Erwin Olaf.

Hannah Whitaker est une artiste américaine basée à Brooklyn, elle a récemment exposé à Thierry Goldberg gallery et Casey Kaplan à New York, ainsi qu’aux Rencontres d’Arles l’été dernier ou elle était présentée dans le prix Découverte par Philip S.Block de l’ICP. Elle contribue régulièrement à des revues comme Triple Canopy et Blind Spot, et enseigne la photographie à Parsons The New School for Design. Son travail est actuellement exposé à Miami au Locus Project.


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Au Grand Palais
Du 28 mars au 1 avril 2013
Stand C12

Galerie Christophe Gaillard
12, rue de Thorigny
75003 Paris