Actualité

03.05.2013

EXPOSITION MONKEY BUSINESS, 40 ARTISTES SUR L’ARGENT, LA VALEUR ET LA CÔTE

Infos Pratiques

Monkey Business
The paradox of value

Exposition du 6 avril au 25 juin 2013

Galerie Sophie Scheidecker
14 bis, rue des Minimes
75003 Paris


« Monkey business, The paradox of value » est une proposition de Gregory Lang réunissant 40 artistes jusqu’au 25 juin 2013 à la Galerie Sophie Scheidecker.

L’exposition « Monkey business », conçue par Grégory Lang sur une invitation collaborative de Sophie Scheidecker, a pour objet un jeu d’associations, de correspondances, de redondances voulues entre les œuvres de 40 artistes ou collectifs d’artistes.

Les œuvres proposées ici abordent au moins trois champs d’explorations : soit la question de la valeur monétaire à travers la mise en exergue ou le détournement d’un billet ou d’un pièce d’une devise particulière, soit la notion d’économie en pointant du doigt ou en se positionnant vis à vis de différents registres de commerces existants, soit la fonction même du rôle de l’artiste dans le marché de l’art jusqu’à jouer avec l’importance de l’attribution de l’auteur et du détenteur de l’œuvre.

Expression ayant inspiré de nombreux artistes, « Monkey Business » est le titre original d’œuvres cinématographiques tel que « Monnaie de singe » de Norman McLeod (1931) avec les Marx Brothers ou « Chérie je me sens rajeunir » d’Howard Hawks (1952) et le film d’Yves Robert (1966).
L’univers de la littérature a repris l’expression avec le titre du premier roman de William Faulkner et celui de la musique aussi avec cet hymne chanté par Chuck Berry ou Michael Jackson.
Payer en monnaie de singe est une expression qui désigne une monnaie qui n’a pas de réelle valeur. Mais à la galerie Sophie Scheidecker, cette expression espiègle, synonyme de bêtises, manigances ou magouilles est un prétexte à explorer le paradoxe de la valeur.

La relation entre la valeur d’une proposition artistique et celle de l’œuvre d’art, entre l’objet et la côte d’un artiste, reflétée par les constantes fluctuations du marché, crée des paradoxes qui sont au cœur des différents sujets traités dans cette exposition.
Les contradictions sont révélées par les œuvres elles-mêmes, leur mode de production, leur économie et même leur statut dans l’histoire et le marché de l’art.
Le propos est d’ouvrir des interrogations au regard d’un ensemble d’œuvres cohérent afin de prévenir certains dysfonctionnements. La tautologie utilisée sert de mode de manipulation et permet des clins d’œil.

Proposition de Gregory Lang avec les œuvres de 40 artistes :
A Constructed World, Eleanor Antin, Ivan Argote, Michel Audeur, Joianne Bittle, Antoine Bouillot, Nathalie Brevet, Hughes Rochette, Chrématistique (Jérémie Gaulin & Fabien Vallos), Claude Closky, Michel Couturier, Hans-Peter Feldmann, Claire Fontaine, Zachary Formwalt, Amélie Laurence Fortin, Michel François, Kendell Geers, Pierre- Jean Giloux, Dan Graham, Karl Holmqvist, Benjamin Hugard, Daniel Knorr, Suzanne Lafont, Mark Lombardi, Jill Magid, Tony Matelli, Jorge Méndez Blake, John Miller, Jonathan Monk, Ivan Moudov, John Murphy, Tony Oursler, Alexandre Périgot, Emma Perrochon & Frédéric Sanchez, Jack Pierson, Mary Pupet, Peter Scott, Yann Sérandour, Valentin Souquet, Sven Johne, Andy Warhol.

Solang Production Paris Brussels
65 rue du Bac F 75007 Paris

 


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Monkey Business
The paradox of value

Exposition du 6 avril au 25 juin 2013

Galerie Sophie Scheidecker
14 bis, rue des Minimes
75003 Paris