Actualité

29.01.2019

"C'EST BEYROUTH" UNE EXPOSITION À DÉCOUVRIR À L'INSTITUT DES CULTURES D'ISLAM

Infos Pratiques

"C'EST BEYROUTH"
 
28 mars 2019 - 28 juillet 2019 
Vernissage le 27 mars 2019 
ICI Goutte d'Or : 56, rue Stephenson – 75018 Paris
ICI Léon : 19, rue Léon – 75018 Paris

 


Image principale 
"Les Bronzeurs" © Vianney Le Caer

Image au dessus
© Myriam Boulos

Du 28 mars au 28 juillet 2019, l'Institut des Cultures d'Islam présente C'est Beyrouth, exposition curatée par Sabyl Ghoussoub.  
 
Les œuvres de seize artistes photographes et vidéastes témoignent de la place de l’individu, de la religion et de la communauté à Beyrouth aujourd’hui, depuis le conflit israélo-libanais de 2006.
 
Le spectre de la guerre
 
Point de départ de l’exposition avec la vidéo On War And Love de Fouad Elkoury, la guerre hante toujours les esprits des Beyrouthins. Elle se devine dans la série Abandon où Cha Gonzalez suit les excès nocturnes d’une jeunesse en quête de sens. 
 
Beyrouth doit aussi faire face à de multiples crises politiques et migratoires, conséquences d’autres conflits passés et présents, comme le rappelle Dalia Khamissy en documentant le quotidien des réfugiés palestiniens et syriens.
 
Une ville multiconfessionnelle
 
La religion est omniprésente dans l’exposition, comme dans cette capitale où se côtoient dix-huit communautés à dominantes musulmanes et ­chrétiennes. 
 
Le corps comme marqueur identitaire
 
La question du corps qui se marque, se sculpte, se couvre, se transforme, exulte ou s’oublie, traverse elle aussi l’exposition. Dans sa série Tatouages chiites, Hassan Ammar montre des miliciens du Hezbollah qui revendiquent leur ­appartenance ­religieuse jusque dans leur chair. Chez Les bronzeurs de Vianney Le Caer, la corniche de ­Beyrouth devient le point de rendez-vous d’une trentaine d’hommes qui se retrouvent tous les jours pour se muscler, bronzer et prier. 
 
Des minorités ignorées
 
Les artistes invitent à découvrir des personnes souvent discriminées dans une société libanaise en constante mutation : Mohamad Abdouni saisit l’intimité d’une mère et de son fils transgenre ; Roy Dib lève un tabou sur  l’homosexualité dans sa vidéo Mondial 2010. Myriam Boulos s’intéresse aux employées de maison étrangères exploitées par de riches familles. Enfin, le duo Khalil Joreige & Joana Hadjithomas (Prix Marcel Duchamp 2017) donne la parole aux migrants venus d'Afrique ou d'Asie avec l'installation vidéo Tout est vrai à découvrir dans le hammam de l’ICI.
Loin de la galerie de portraits, l'exposition propose de découvrir Beyrouth autrement, dans une décennie qui ne connaît ni la guerre, ni la paix. 
Ce multiconfessionnalisme s’affiche dans l’espace public et intime, des processions portant le Christ en croix captées par Patrick Baz, en passant par les iftars photographiés par Natalie Naccache et jusqu’à la vidéo A Night in Beirut de Sirine Fattouh sur « El Tabbal », qui réveille les habitants avant l’aube pendant le ramadan.

 


Image principale 
"Les Bronzeurs" © Vianney Le Caer

Image au dessus
© Myriam Boulos

Infos Pratiques

"C'EST BEYROUTH"
 
28 mars 2019 - 28 juillet 2019 
Vernissage le 27 mars 2019 
ICI Goutte d'Or : 56, rue Stephenson – 75018 Paris
ICI Léon : 19, rue Léon – 75018 Paris